Cela procure‑t‑il de la joie ?
Le livre d’une jeune Japonaise portant sur le désencombrement et l’organisation s’est vendu en deux millions d’exemplaires. Le message de Marie Kondo portait essentiellement sur les moyens d’aider les gens à se défaire à la maison de choses inutiles, qui les embarrassaient. « Prenez chaque article dans votre main, dit‑elle, et demandez‑vous : "Cela me procure‑t‑il de la joie ?" » Si la réponse est oui, gardez‑le. Sinon, donnez‑le.
Toujours sous son aile
Le jour où notre fille cadette était en vol de Munich à Barcelone, je suis allé visiter mon site de tracé de vols préféré pour suivre sa progression. Après avoir entré son numéro de vol, j’ai pu constater que l’avion avait traversé l’Autriche et longeait maintenant le nord de l’Italie. De là, l’avion allait survoler la Méditerranée au sud de la Riviera française, pour arriver à l’heure prévue. J’avais l’impression que la seule chose que j’ignorais, c’était ce que le personnel de bord servait au déjeuner !
Rebâtir
En rentrant d’un très long séjour à l’étranger, Edward Klee à découvert que la Berlin qu’il se rappelait et avait aimée n’était plus que l’ombre d’elle‑même, comme lui, d’ailleurs. Dans la revue Hemispherers, Klee écrit : « Retourner dans une ville que l’on a aimée tend à ressembler à un coup de dés. […] Ce retour risque de se solder par une déception. » Il se peut qu’un retour sur les lieux de notre passé nous inspire tristesse et deuil. Nous ne sommes plus la personne que nous étions alors, pas plus que l’endroit ayant eu une telle importance à nos yeux n’est resté le même.
Pas vain
Un certain conseiller financier que je connais décrit ainsi la réalité concernant les placements : « Espérez pour le mieux et préparez‑vous au pire. » Presque toutes les décisions que nous prenons dans la vie s’accompagnent d’une incertitude par rapport au résultat escompté. Il y a cependant une voie que nous pouvons suivre selon laquelle l’issue importe peu, car nous savons qu’en définitive nos efforts n’auront pas été vains.
Rien ne lui est caché
En 2015, une société de recherche internationale a affirmé qu’il y avait 245 millions de caméras de surveillance installées dans le monde entier et que ce nombre croissait de 15 % chaque année. Sans compter que plusieurs millions de gens prennent chaque jour des photos avec leur téléphone intelligent : des fêtes d’anniversaire aux cambriolages de banque. Que nous accueillions favorablement cette sécurité accrue ou la dénoncions comme une atteinte à notre vie privée, reste que nous vivons dans une société mondialisée filmée sous toutes ses coutures.
Le cadeau parfait
Aux États‑Unis, les semaines qui suivent Noël sont les plus occupées de l’année en raison des retours de marchandises, car beaucoup de gens vont dans les magasins y troquer des cadeaux non voulus contre ce qu’ils désirent réellement. Pourtant, vous devez connaître quelques personnes qui semblent avoir le don de toujours offrir le cadeau parfait. Comment font‑ils pour savoir exactement ce qui a du prix aux yeux de l’autre ou ce qui convient à chaque occasion ? L’argent n’a rien à voir dans le succès d’un cadeau ; ce sont l’écoute et l’intérêt que nous portons à la personne qui nous permettent de découvrir ce qui lui plaira le plus.
La joie pour tous
Le dernier jour d’un congrès du monde de l’édition chrétienne se tenant à Singapour, 280 participants provenant de 50 pays différents se sont réunis sur la place extérieure d’un hôtel pour une photo de groupe. Juché sur un balcon du premier étage, le photographe nous a pris en photo sous divers angles avant de finir par déclarer : « C’est fait. » Une voix dans la foule a alors crié de soulagement : « Well, Joy to the world ! » (Alors monde, réjouis‑toi !) Immédiatement, quelqu’un a enchaîné en chantant : « The Lord is come » (Le Seigneur est venu). D’autres se sont joints à eux, et tout le groupe a vite entonné ce cantique bien connu dans une merveilleuse harmonie. Je n’oublierai jamais cette scène émouvante d’unité et de joie.
Noël en captivité
Le révérend Martin Niemöller, un éminent pasteur allemand, a passé près de huit ans dans des camps de concentration nazis pour s’être ouvertement opposé à Hitler. Or, la veille de Noël 1944, Niemöller a prononcé les paroles d’espoir suivantes à ses compagnons de captivité à Dachau : « Chers amis, ce Noël… cherchons chez l’Enfant de Bethléhem qui est venu jusqu’à nous pour nous aider à porter tout ce qui nous accable. […] Dieu a lui‑même bâti un pont entre nous et lui ! Une aube céleste est descendue nous baigner de lumière ! »
Annoncer la paix !
Les actualités internationales nous bombardent via Internet, la télévision, la radio et les appareils mobiles, décrivant le plus souvent ce qui ne va pas – crime, terrorisme, guerre et difficultés économiques. Par contre, de bonnes nouvelles envahissent parfois les heures sombres du désespoir – l’histoire de gestes altruistes, une percée médicale ou des pas vers la paix dans des endroits ravagés par la guerre.
Le don d’encourager
Une vieille chanson de Merle Haggard, « If We Make It Through December » (Si nous survivons au mois de décembre), raconte l’histoire d’un ouvrier d’usine qui, ayant été mis à pied, n’a pas de quoi acheter de cadeau de Noël à sa fillette. Bien que le mois de décembre soit censé être une période joyeuse de l’année, sa vie semble être sombre et froide.